Les 700.000 «hackers éthiques» de la plateforme sont payés lorsqu’ils détectent une faille de sécurité.

L’histoire commence aux Pays-Bas, en 2002. À seulement 12 ans, Jobert Abma et Michiel Prins découvrent les joies de l’informatique. Sur les ordinateurs de leurs parents, les deux amis s’amusent à explorer les possibilités du code, et tentent de pénétrer des systèmes protégés, portés par l’excitation de l’aventure et de l’interdit. Une fois à l’université, un ami leur suggère de faire de leur passion un business. Les Néerlandais contactent alors plusieurs grandes entreprises, et leur proposent un marché: «Si nous ne parvenons pas à vous hacker, nous vous offrirons des pâtisseries. Mais si nous y arrivons, vous devrez nous payer.» Jamais les deux compères n’ont eu à passer en boulangerie. Persuadés de pouvoir transformer cette idée en véritable modèle économique, ils décident d’emménager à San Francisco, et fondent HackerOne en 2012.