Oracle s’offre Dyn et ses DNS mis à rude épreuve en octobre dernier
Une acquisition stratégique pour le cloud
Pour l’heure, les conditions de la transaction n’ont pas été dévoilées, mais on devine que la faiblesse du titre Dyn, tombé à 7 $ début novembre après avoir excédé les 14 $ en septembre (actuellement 9 $), fait bien les affaires d’Oracle. Quoi qu’il en soit, la firme se réjouit d’ores et déjà de ses emplettes. Outre l’ajout de quelques noms en vue à sa liste de clients (Netflix, Twitter, Pfizer et CNBC sont cités), elle se félicite de pouvoir proposer de nouvelles solutions qui “étendent la plateforme de cloud computing d’Oracle” et permettent ainsi de “fournir aux entreprises un guichet unique pour l’Infrastructure-as-a-Service (IaaS) et la Platform-as-a-Service (PaaS)“.
Naturellement, Oracle ne cite pas, dans son communiqué, les cibles qui sont dans sa ligne de mire. Larry Ellison, cependant, ne prend pas vraiment la peine de dissimuler ses ambitions. En septembre dernier, il annonçait déjà son intention de passer la seconde sur le marché du cloud pour aller se frotter aux fameux Amazon Web Services.
Signalons, toutefois, que le marchand a le temps de voir venir. Au deuxième trimestre, il pesait à lui seul 31 % du marché, suivi à distance très respectable par Microsoft (11 % du marché), IBM (8 %) et Google (5 %).